Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
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Agenda
Mercredi 22 octobre

Détail de la journée

A l'Assemblée nationale et en circonscription

09h30-
13h00
Réunion de la Commission des Affaires Economiques :
-Création d'une mission d'information sur l'évolution du pouvoir d'achat en France depuis 2017
-Nomination d'un rapporteur du projet de loi relatif à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2030
Assemblée nationale
-Examen de la proposition de loi visant à rendre systématique l'information du consommateur sur l'origine des denrées alimentaires

Assemblée nationale
14h00-
15h00
Questions au gouvernement
Assemblée nationale
14h00-
16h00
Cérémonie d'hommage aux démineurs morts pour la France
Représenté par Jeanne Groscolas, collaboratrice parlementaire

Essey-et-Maizerais
15h00-
17h00
Réunion de la Commission des Affaires Economiques
-Examen pour avis des crédits budgétaires « Agriculture »
Assemblée nationale
17h00-
20h00
Soirée-débat : Face à l'essor de la désinformation climatique, quelle action publique ?
Assemblée nationale
20h00-
22h00
Réunion d'Esprit Civique
Visioconférence
22h00-
23h30
Débats en séance publique :
-Report du renouvellement général du congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie.

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Actualités

Vendredi 9 mars 2018

Transport aérien : une croissance sans limite ?

Transport aérien : une croissance sans limite ?
"M. Dominique Potier attire l'attention de monsieur le ministre de la transition écologique et solidaire sur l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) provoquée par le développement du marché de l'aviation civile. En adoptant la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, la France s'est engagée à diviser par quatre ses émissions de GES d'ici 2050. Cette volonté d'une politique ambitieuse de préservation de l'environnement fut également renouvelée lors de la signature des accords de Paris en fixant un objectif de « zéro émissions nettes ». Néanmoins, les résultats escomptés en la matière semblent être remis en question par les évolutions que connaissent le secteur de l'aviation civile. En effet, le milieu des années 2000 a vu l'émergence des compagnies low cost générant une croissance extrêmement forte et non prévue du trafic aérien. Selon la Mission de médiation relative au projet d'aéroport du Grand-Ouest, c'est « une révolution structurelle du marché du transport » qui s'est opérée. Révolution dont l'impact sur les émissions de GES est notable puisque, comme l'explique le politologue Luc Sémal, « en 2011 déjà le trafic international transitant par la France comptait pour plus de 5% dans nos émissions nationales ». De plus, selon le rapport, « Focusing on environmental pressures from long-distance transport term 2014 », réalisé par l'Agence Européenne de l'Environnement, la production de GES serait en moyenne de 14 grammes par passager et par kilomètre effectué à bord d'un train, contre environ 285 grammes à bord d'un avion. Si certaines pistes de régulation trompeuses furent envisagées, comme la promotion du « green-flying », il apparaitrait que d'autres solutions pérennes et structurelles pourraient être mobilisées par les pouvoirs publics, tel le développement des transports ferroviaires. En effet, dans son étude infographique « Autocar, train, avion ou voiture 5 trajets comparés » de 2015, l'Association UFC - Que choisir a démontré que, sur 5 trajets comparés au niveau européen, une seule fois seulement l'offre ferroviaire l'emportait. Dès lors, il note que, paradoxalement au traitement public de Notre-Dame-Des-Landes, tout le débat sur l'intensification de la demande de transport a porté, au fond, sur le développement des aéroports et non des voies ferroviaires. Il demande donc, si une politique tarifaire, se basant notamment sur le couple « bonus-malus », pourrait être mise en oeuvre afin de réformer durablement l'utilisation des modalités de transport d'aviation au profit du transport ferroviaire afin de prendre en compte l'ensemble des externalités générées par l'aviation civile. Au-delà de cette nouvelle législation, il demande comment le gouvernement entend réformer durablement l'utilisation des modalités de transport d'aérien au profit du transport ferroviaire."
 
 
 
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