Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante







 
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Agenda
Vendredi 1 décembre 2023

Détail de la journée

En circonscription 
 

09h30-
12h00
Temps de travail sur le rapport de la commission d'enquête sur les pesticides
Permanence parlementaire, Toul
12h00-
13h30
Pôt de clôture de la semaine de l'Economie Sociale et Solidaire, organisée par Pays Terres de Lorraine
Haroué
14h00-
20h30
Temps de travail sur le rapport de la commission d'enquête sur les pesticides
Permanence parlementaire, Toul
14h00-
15h30
Assemblée générale extraordinaire de l'association Amitiés Tsiganes
Représenté par Nicolas Maineray, collaborateur parlementaire 

Nancy
16h30-
18h30
Assemblée générale de l'association CRIDOR 
Représenté par Nicolas Maineray, collaborateur parlementaire

Médiathèque de Laxou
17h30-
18h00
Rendez-vous avec Pierre-Marie Aubert, Directeur, programme Politiques agricoles et alimentaires du think tank de l'IDDRI
Rendez-vous téléphonique
18h30-
19h00
Lancement des illuminations de fin d'année de Toul
Toul
 
 
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Interventions en séances publiques

Mercredi 4 juin

Réforme pénale - ''Un individu ne tient pas debout tout seul''

Réforme pénale - ''Un individu ne tient pas debout tout seul''
"Je ne suis pas un spécialiste des questions pénales, mais j’ai l’honneur et le bonheur d’être le voisin d’Élisabeth Pochon, responsable de notre groupe pour ces questions, qui m’a encouragé à m’exprimer à ma manière – originale paraît-il – sur le sujet. Je me suis donc employé à me cultiver et à me renseigner. Ce faisant, je suis tombé sur une pépite que je veux partager avec vous, en guise de réponse à MM. Poisson, Dhuicq, Darmanin, Aubert, qui ont diabolisé le débat.

Dans la revue Etudes, j’ai découvert un écrit plein de sagesse de Denis Salas. Écoutons-le et peut-être pourrons-nous prendre un peu de hauteur, chers collègues.

« Un individu ne tient pas debout tout seul. Nous sommes orphelins d’un État social qui permettait de lier la société démocratique à ses marges. À la place qui est devenue la sienne, la justice peut activer la déliaison ou la freiner. Elle doit aussi contribuer à reconstruire le lien défaillant en s’appuyant sur les ressources familiales, le tissu associatif et les services publics de proximité. Une liberté purement individuelle sans solidarité n’est rien. Une justice qui ne relie pas l’homme à la collectivité affaiblit l’un et l’autre. Un droit pénal omniprésent et tapageur est l’indice d’une société en miettes. Une société dont les institutions se délitent tend à le solliciter compulsivement » C’est un peu ce que j’entends dans vos rangs, messieurs de l’opposition.

« Au moment où triomphe le droit à la sécurité – cela a été écrit sous la précédente majorité – souvenons-nous, alors qu’il vient de nous quitter, de ce que disait Claude Lefort des droits de l’homme. Ils ne sont en rien une réclamation purement individuelle, mais avant tout une relation proprement sociale qui lie les hommes entre eux, tour à tour sujets et débiteurs. Il ne faut pas les comprendre comme des libertés égoïstes, éprises de sécurité et de tranquillité, mais comme des libertés de rapports, le fondement des droits individuels se trouve avant tout dans une société solidaire. » "

Retrouvez le texte de Denis Salas en intégralité, Ce que nous appelons Punir


 
 

 
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