Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante







 
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Agenda
Jeudi 23 mars

Détail de la journée

À l'Assemblée nationale et en circonscription 

09h00-
09h30
Réunion de l'équipe parlementaire
En visio
10h00-
11h00
Manifestations contre la réforme retraites 
Toul
11h30-
12h30
Rendez-vous avec la Banque des Territoires concernant les voies navigables à énergie positive
Assemblée nationale 
14h00-
15h30
Manifestations contre la réforme retraites 
Nancy
15h30-
17h00
Remise des médailles et des diplômes ADAPA
Toul
17h30-
18h30
Rendez-vous avec Chaynesse Khirouni Présidente du Conseil Départemental concernant le projet de Cité Inclusive
Nancy
18h00-
19h00
Table ronde sur les cahier de doléances des étudiants et les ateliers "professions architecte" de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy
Représenté par son collaborateur Nicolas Maineray

Nancy
 
 
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Interventions en séances publiques

Mercredi 4 juin

Réforme pénale - ''Un individu ne tient pas debout tout seul''

Réforme pénale - ''Un individu ne tient pas debout tout seul''
"Je ne suis pas un spécialiste des questions pénales, mais j’ai l’honneur et le bonheur d’être le voisin d’Élisabeth Pochon, responsable de notre groupe pour ces questions, qui m’a encouragé à m’exprimer à ma manière – originale paraît-il – sur le sujet. Je me suis donc employé à me cultiver et à me renseigner. Ce faisant, je suis tombé sur une pépite que je veux partager avec vous, en guise de réponse à MM. Poisson, Dhuicq, Darmanin, Aubert, qui ont diabolisé le débat.

Dans la revue Etudes, j’ai découvert un écrit plein de sagesse de Denis Salas. Écoutons-le et peut-être pourrons-nous prendre un peu de hauteur, chers collègues.

« Un individu ne tient pas debout tout seul. Nous sommes orphelins d’un État social qui permettait de lier la société démocratique à ses marges. À la place qui est devenue la sienne, la justice peut activer la déliaison ou la freiner. Elle doit aussi contribuer à reconstruire le lien défaillant en s’appuyant sur les ressources familiales, le tissu associatif et les services publics de proximité. Une liberté purement individuelle sans solidarité n’est rien. Une justice qui ne relie pas l’homme à la collectivité affaiblit l’un et l’autre. Un droit pénal omniprésent et tapageur est l’indice d’une société en miettes. Une société dont les institutions se délitent tend à le solliciter compulsivement » C’est un peu ce que j’entends dans vos rangs, messieurs de l’opposition.

« Au moment où triomphe le droit à la sécurité – cela a été écrit sous la précédente majorité – souvenons-nous, alors qu’il vient de nous quitter, de ce que disait Claude Lefort des droits de l’homme. Ils ne sont en rien une réclamation purement individuelle, mais avant tout une relation proprement sociale qui lie les hommes entre eux, tour à tour sujets et débiteurs. Il ne faut pas les comprendre comme des libertés égoïstes, éprises de sécurité et de tranquillité, mais comme des libertés de rapports, le fondement des droits individuels se trouve avant tout dans une société solidaire. » "

Retrouvez le texte de Denis Salas en intégralité, Ce que nous appelons Punir


 
 

 
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