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Médecin au service de l’enfant et de sa famille depuis plus de trente ans, je suis attachée à une pédiatrie sociale soucieuse d’égalité des chances, un engagement de plus en plus difficile à tenir aujourd’hui. Aussi, après cinq années d’une politique qui a négligé la fraternité et le respect des personnes, rencontrer Dominique Potier fut pour moi une formidable respiration.

J’ai accepté de l’accompagner dans son aventure politique parce qu’il souhaite construire un projet collectif à partir des forces vives du territoire, c’est-à-dire chacun de nous. Son discours parle d’effort, de courage, de justice, d’équité. Il s’adresse à ceux qui souffrent comme à ceux qui rêvent d’un avenir où l’être humain reprend sa place.
 
Si Dominique Potier est élu député, je serai à ses côtés pour le soutenir.
 

Une politique nationale cohérente et non morcelée de l’enfance et de la jeunesse

Les enfants, les jeunes, sont notre richesse. S’en préoccuper est une urgence pour notre démocratie. Dans un contexte de réduction des budgets, il est plus que nécessaire de promouvoir une politique publique globale et cohérente en direction des enfants et des jeunes, en prenant appui sur une loi majeure, la Convention Internationale des Droits de l’enfant.

Afin d’approcher au mieux l’intérêt supérieur de chaque enfant, dès que possible avec lui au fur et à mesure du développement de ses compétences, les politiques de la famille, de la santé, des lieux d’accueil (crèches, assistantes maternelles…), de l’Education Nationale, de la culture populaire, de l’environnement, parfois de la justice… doivent se décliner ensemble, à l’image du proverbe africain : « Pour élever un enfant, il faut tout un village. »

L’enfant a plus que jamais besoin d’une société bienveillante, bien-traitante mais soucieuse d’éducation, d’une société qui transmet sa culture, le respect de son patrimoine et de ses valeurs, une société qui redonne de l’équité et de l’égalité des chances.
 

Une politique de santé publique avec l’ensemble de la communauté, prenant mieux en compte la santé des populations, dont celles ayant des besoins particuliers, enfants, adolescents, personnes vulnérables ou en situation de précarité

Il s’agit de défendre un système de soin et de protection sociale solidaire et soutenable pour lutter contre l’augmentation préoccupante d’inégalités de santé, qu’elles soient géographiques (milieu rural, certains quartiers urbains) ou financières (dont les dépassements d’honoraire ou l’alourdissement des restes à charge).

Il s’agit d’associer à la médecine curative une réelle politique de prévention, c’est-à-dire fondée sur la gestion personnelle de son « capital santé », dans son lieu de vie, au sein de son environnement, ce qui suppose un partage des savoirs et une éducation à la santé bien pensée.

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