Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
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Agenda
Mardi 14 octobre

Détail de la journée

A Paris et en circonscription

09h30-
10h30
Réunion de l'équipe parlementaire
Conférence téléphonique
10h30-
12h30
Réunion du groupe Socialistes et apparentés
Assemblée nationale
12h30-
13h00
Mobilisation de la Confération paysanne contre le traité Mercosur
Paris
14h00-
15h00
Réunion des commissaires socialistes de la Commission des affaires économiques
Assemblée nationale
14h30-
16h00
Comité de pilotage du projet de cité scolaire inclusive
Représenté par Jeanne Groscolas, collaboratrice parlementaire

Nancy
15h00-
17h30
Déclaration et discussion de politique générale
Assemblée nationale
18h30-
19h30
Annonce des festivités de fin d'année
Représenté par Audrey Bardot

Neuves-Maisons
 
 
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Actualités

Samedi 7 décembre

FPIC : le taux d'effort fiscal revu à la baisse

FPIC : le taux d'effort fiscal revu à la baisse
Vendredi, au cours de l’examen de la Loi de finances, Dominique Potier a attiré l'attention du gouvernement sur les critères de reversement du Fonds National de Péréquation Intercommunale, qui ont été modifiés en premier lecture.
 
Le fonds de péréquation intercommunale est un fonds de péréquation national entre collectivités qui consiste à prélever des ressources aux ensembles intercommunaux et communaux les plus favorisés pour être ensuite reversées à des ensembles intercommunaux et communaux fragiles qu’ils soient urbains ou ruraux. L’éligibilité au reversement est définie en fonction du critère d’effort fiscal.
 
S’il partage totalement la volonté qu’à terme les collectivités bénéficiaires de ce fonds doivent elles-mêmes mobilisées l’effort fiscal à un niveau conséquent et s’il lui apparaît aussi justifié, qu’à terme, soient exclues les collectivités qui n'atteignent pas la valeur médiane 1 de l’effort fiscal, Dominique Potier a alerté ses collègues parlementaires et le gouvernement sur deux éléments qui militaient pour une révision de la mesure adoptée en première lecture qui avait augmenté l’effort fiscal des collectivités de 0,75 à 0,90.
 
D’une part, dans le contexte de la réforme des cartes intercommunales, le relèvement de ce taux avait pour conséquence de sanctionner des collectivités -rurales pour leur majorité- ayant réalisé des fusions en 2013 et 2014. Il est évident que cet exercice très contraignant a pu divertir les plus fragiles d’entre elles d’une réflexion stratégique sur l’effort fiscal. En mettant la barre si haut et si brutalement, des collectivités à faible assiette allaient être écartées du reversement de ce fonds dès 2014, alors qu’elles avaient parfois cumulé ces dernières années le double handicap d’une fusion difficile et par exemple d’efforts conséquents en matière d’assainissement pour rentrer in extremis dans les programmes des agences de l’eau.
 
D’autre part, il alertait sur l’impossibilité pour les collectivités impactées par ce relèvement brutal de mettre à niveau, dans de bonnes conditions d’anticipation et de lisibilité, leur niveau d’effort fiscal, puisque basé sur le taux de fiscalité voté l’année n-1 ; le "tout ou rien " sur un critère rétroactif pouvant engendrer des conséquences dramatiques pour les collectivités concernées.
 
Dans un esprit de justice, il a proposé avec d'autres collègues que la barre soit redressée pour apporter la correction suivante : donner aux collectivités des signaux clairs sous la forme d’une progressivité pluriannuelle suivante : 0,8 en 2014, 0,9 en 2015 et 1 en 2016.
 
Cet amendement a été qualifié en séance d’« excellent » par Gilles Carrez, président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, de l’Economie générale et du Contrôle budgétaire, et soutenu par deux sous amendements de Christian Eckert ; le taux d’effort fiscal pour permettre aux collectivités de bénéficier d’un reversement au titre du FPIC sera au final de 0,80 en 2014, 0.90 en 2015.
 
 
 
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