Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante







 
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Agenda
Jeudi 25 avril

Détail de la journée

À Paris

10h30-
11h45

Réunion de travail sur les amendements du projet de loi d'orientation agricole

Assemblée nationale 

12h00-
13h00
Réunion avec l'équipe parlementaire
Assemblée nationale
14h00-
16h00
Conseil d'Administration de l'Agence Française de Développement
Paris
17h00-
19h00
Intervention devant des étudiants de l'ENS sur la loi sur le devoir de vigilance 
Paris
19h30-
20h30
Réunion de travail avec la Commission nationale agriculture alimentation et ruralités (CNAAR) du Parti socialiste, autour du projet de loi d'orientation agricole
En visioconférence
21h00-
22h00
Interview sur le devoir de vigilance
Assemblée nationale
 
 
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Actualités

Lundi 20 avril 2020

Député au cœur du confinement : mon interview dans L'Est Républicain

Député au cœur du confinement : mon interview dans L'Est Républicain

Députés au coeur de la crise : Dominique Potier et « l'éloge des serviteurs »
Article du 18 avril, par P.R
A retrouver sur le site de l'Est Républicain 
 

Les députés, confinés eux aussi, incarnent ce lien souvent distendu entre la vie des citoyens et les lieux de pouvoir. Comment vivent-ils cette crise ? Quels enseignements en retirent-ils ? Aujourd'hui Dominique Potier, député socialiste de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle.
 

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous ?
J'ai le souci d'être utile au territoire et à notre nation. La prudence veut que l'on travaille chez soi 90 % du temps, c'est donc l'immense frustration de ne pouvoir se serrer la main ou de se prendre dans les bras alors que l'on en a tant besoin.
 

Où portez-vous vos efforts ?
Pas une journée ne se passe sans que je sois en contact avec le monde médical. Cette grande proximité m'a fait comprendre une chose, on n'est pas rentré égaux dans le confinement et malgré tous les élans de solidarité, on en sortira encore moins égaux. J'en suis à quinze courriers adressés au gouvernement qui alertent sur des dysfonctionnements de santé mais aussi sur la question très forte de la souffrance d'enfants pour qui le confinement est une fenêtre sur la vie qui s'est fermée.
 

Que proposer pour ces enfants ?
J'ai proposé une prise en charge psychologique à la rentrée pour les enfants qui auront vécu ce confinement comme un traumatisme parce que les conditions matérielles et psychologiques auront été une souffrance.
 

Comment envisagez-vous le monde d'après ?
Comme la poursuite des combats que je portais avant. Ils prennent un relief tout à fait singulier aujourd'hui. Une écologie qui génère de la santé. Un concept d'une seule santé : pas de santé pour l'homme, si pas de santé animale. Et pas de santé animale, si pas de santé de la nature et des sols. Le Covid 19 en est une démonstration planétaire.

Je milite depuis longtemps pour une nouvelle entreprise fondée sur l'éthique du partage.
 

Quels outils pour y parvenir ?
Je dépose par exemple un amendement qui vise à renforcer l'orientation du monde agricole vers l'autonomie en protéine animale pour que l'on cesse de déforester en Afrique et en Amérique du Sud des forêts primaires et qu'on ne contribue pas au désordre écologique qui est une des origines du Covid-19.
 

L'économie va-t-elle, selon vous, repartir comme avant ?
Je milite depuis longtemps pour une nouvelle entreprise fondée sur l'éthique du partage. On doit en finir avec le capitalisme destructeur des valeurs humaines et écologiques. Une semaine avant le Covid, j'écrivais que les pénuries en matériel de protection et en médicaments devaient nous alerter pour conserver un potentiel de production française et européenne qui garantisse notre autonomie.
 

En quoi le pays va-t-il changer selon vous ?
J'ai l'intime conviction que cette France fracturée redécouvre que ces travailleurs invisibles, parfois méprisés, tiennent notre pays. Ce sont les premiers de tranchées. J'espère qu'aujourd'hui on les salue et que demain leur engagement sera reconnu dans la durée. C'est, je l'espère, la fin de l'idolâtrie des marchés et le temps de l'éloge des serviteurs.

 
 
 
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