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Lors de son audition hier par la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée nationale, le Ministre de l'Economie a déclaré «Dès lors qu'il y a une alternative ferroviaire à des vols intérieurs avec une durée de moins de 2h30, ces vols intérieurs devront être drastiquement réduits et limités simplement aux transferts vers un hub», et fait de la réduction des vols intérieurs de Air France la condition sine qua non du versement des aides de l'Etat reçues dans le cadre de la crise COVID-19.

C'était justement le sens des amendements – rejetés - que j'avais défendu avec le groupe socialiste lors de l'examen de la loi Mobilités en mai 2019 qui visaient à créer une taxe d'empreinte carbone aérienne sur les billets de vols intérieurs lorsqu'une solution en train existe :

Alors que prendre l'avion sur un trajet national est entre 14 à 40 fois plus polluant que le train, vite réduisons le trafic !